« S’il suffisait de connaître les dangers de la cigarette pour arrêter de fumer, alors aucun médecin ne fumerait »
Les politiques publiques ou les relations avec le public sont parfois mises en oeuvre sans prendre en compte ce qui détermine véritablement le comportement de leurs usagers. De ce fait, certaines politiques publiques voient leur efficacité entravée, et peuvent même voir leur démarche entraîner des effets opposés à ceux recherchés si la diversité des comportements humains et nos biais cognitifs ne sont pas anticipés.
Des chercheurs (psychologues, spécialiste des sciences cognitives, économistes) ont analysé les politiques publiques à travers les sciences comportementales pour proposer des outils correctifs. Cette approche comportementale, popularisée sous le terme de « nudge » (« coup de pouce » en anglais) offre l’opportunité de compléter les outils classiques par des incitations non contraignantes mais parfois plus efficaces et moins coûteuses.
Entre tests, théories et exemples, la conférence sur l’usage des nudges animée par Simon Movermann a réuni une centaine d’agents publics le 11 février dernier. Ils ont pu découvrir l’utilisation des sciences comportementales dans la construction des politiques publiques et des relations avec le public ou les agents et s’imprégner d’exemples pour imaginer des pistes d’utilisation de nudges dans leur administration.
Pour aller plus loin : https://www.modernisation.gouv.fr/nos-actions/les-sciences-comportementales
Excellente conférence donnée par Simon Movermann @villeurbanne au @cnfpt Rhône-Alpes sur les #sciencescomportementales comme outil de l’action publique. 100 agents publics présents pour découvrir ce champ d’action entre tests, théories et exemples. #innovationpublique @_DITP pic.twitter.com/w9Z2wgRg7l
— Lab @RCHIPEL (@Lab_Archipel) February 11, 2020